Comment la Cour Constitutionnelle en Algérie viole elle-même la Constitution et ment aux Algériens

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Algérie Part avec Abdou Semmar : c'est tout simplement inédit dans l'histoire de l'Algérie. La Cour Constitutionnelle, anciennement le Conseil Constitutionnelle, qui est censée veiller sur le respect de la Constitution, sa protection et le maintien de l'ordre constitutionnel dans le pays, a aujourd'hui 14 septembre 2024 elle-même violé... la Constitution Algérienne ! En violation flagrante avec le chapitre premier de la Constitution Algérienne, la Cour Constitutionnelle présidée par Omar Belhadj s'est permise de s'arroger les prérogatives, le droit et les attributions de calculer et d'annoncer les résultats des élections présidentielles anticipées du 7 septembre 2024 alors que cette mission revient uniquement à l'Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE) dirigée par Mohamed Charfi comme le précise la Constitution algérienne dans son chapitre 3. Par ailleurs, l'article 62 du règlement intérieur, datant de janvier 2023, de la Cour Constitutionnelle indique clairement que cette instance doit examiner seulement les recours qui lui sont présentés par des candidats aux élections présidentielles en Algérie. L'article 260 de la loi électorale en Algérie datant de mars 2021 précise en outre que la Cour Constitutionnelle doit se prononcer uniquement sur les recours formulés par les candidats aux élections présidentielles et elle doit les répondre par des décisions motivées. Elle proclame ensuite les résultats définitifs des élections présidentielles en se basant sur les résultats provisoires que lui transmet l'Autorité Nationale Indépendante des Elections (ANIE). Elle ne peut en aucun cas procéder au décompte des voix ou recalculer les taux de participation, d'abstention ou les pourcentages des voix des candidats. Cette mission relève uniquement de la responsabilité de l'ANIE. La Cour Constitutionnelle peut, en revanche, demander à l'ANIE de refaire ses décomptes, les calculs de ses opérations électorales. Elle peut invalider les résultats provisoires et demander à l'ANIE une autre vérification des chiffres, voire même de réorganiser de nouvelles élections, mais en aucun cas la Cour Constitutionnelle ne peut se substituer à l'ANIE et calculer ou déterminer à sa place tous les chiffres détaillés des élections présidentielles. Explications.

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Films Algériens
Mots-clés
Algérie, Alger, Abdou Semmar
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