Les véritables origines du « complot » qui vise l’algérienne Imane Khelif

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : mais d'où viennent toutes les accusations contre l'algérienne Imane Khelif, la boxeuse jugée "trop masculine" ? D'où vient réellement cette campagne d'intoxication et de déstabilisation mondiale qui vise à discréditer et disqualifier l'algérienne Imane Khelif, voire de l'éliminer des Jeux Olympiques de Paris 2024 ? Nous avons mené notre enquête et nous avons remonté jusqu'aux origines de ce "complot" qui menace de ruiner la carrière de la championne algérienne. Et tout a commencé en mars 2023 lorsque le président russe de L'Association internationale de boxe amateur (AIBA), Umar Kremlev, avait déclaré à l'agence de presse Tass que selon lui, “des tests ADN ont révélé" que l'algérienne Imane Khelif "tentait de tromper ses collègues en se faisant passer pour un femme, comme l'attestent ses chromosomes XY”. C'était la première fois qu'un haut responsable du sport mondial remet en cause la "féminité" et la "sincérité" de l'algérienne Imane Khelif. Et depuis, une véritable machination a été lancée depuis les instances dirigeantes de l'AIBA pour exclure de toutes les compétitions la boxeuse algérienne. En vérité, la boxeuse algérienne est victime d'une guerre opposant l'Association internationale de boxe amateur (AIBA) au Comité international olympique (CIO). La première a décidé, en mars 2023, de suspendre l'Algérienne Imane Khelif à la suite de tests effectués en marge des Mondiaux de New Delhi. C'est alors qu'une première polémique sur sa féminité-masculinité éclate. Pour compliquer l'affaire, le CIO n'entretient pas du tout, mais pas du tout, de bon rapport avec l'AIBA. Loin de là. Depuis 2019, la fédération est dans la ligne de mire du Comité olympique. Le CIO lui reproche un manque de transparence financière et critique sa gouvernance. Un nouveau président – un Russe – a été nommé en 2020. Mais rien n'y fait. Le CIO décide de prendre en main l'encadrement des tournois de boxe durant les Jeux olympiques de Tokyo, qui incombe traditionnellement à l'AIBA, en échange d'une rétribution. Concrètement, le CIO a décidé des critères d'éligibilité pour ces Olympiades et c'est ce qui a permis à l'algérienne de participer aux Jeux Olympiques de Paris. L'AIBA décide de se venger et d'utiliser la figure de l'algérienne Imane Khelif afin de torpiller la crédibilité des épreuves de Boxe supervisées par le CIO. Explications et révélations.

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