Submersion Migratoire, Justice Laxiste, et Effondrement de la Nation : L'analyse choc de Philippe

Philippe de Villiers aborde des sujets d'actualité brûlants avec une analyse incisive. Il débute en commentant le succès de son émission, qui attire chaque vendredi plus d'un million de téléspectateurs, soulignant que 60 % de son audience est féminine.

Il se penche ensuite sur la polémique concernant l'éligibilité du Puy du Fou au Pass Culture, une décision finalement saluée par son fils, Nicolas de Villiers. Critiquant Alexis Corbière, qui attaque régulièrement le parc, Philippe de Villiers l'invite à visiter le Puy du Fou pour une éventuelle "conversion" au roman national. Il suggère même à Corbière de créer son propre parc : le "parc du mémoricide".

L'émission s'intéresse également à la récente sortie du ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barreau, qui a évoqué les "influenceurs vendéens". Philippe de Villiers y voit une attaque personnelle et une perte de prestige de la diplomatie française, comparant la situation actuelle à celle de l'époque de Talleyrand et Vergennes, en soulignant la "pente descendue" de la politique française.

Le débat se poursuit avec l'expulsion suspendue d’un influenceur algérien, que De Villiers considère comme un "camouflet pour la France" et un exemple de la "République des juges". Il dénonce l'idéologie de certaines décisions du Conseil Constitutionnel, notamment celles relatives à l’aide au séjour irrégulier et à la préférence nationale, accusant l’oligarchie juridique de détruire les fondements du pays.

Philippe de Villiers évoque aussi la profanation de la tombe de Jean-Marie Le Pen, qu’il interprète comme un "signe de retour à la barbarie" et un indicateur de la guerre civile qui menace le pays. Il fait appel à Antigone pour illustrer la lutte entre les lois ancestrales et l'État moderne, liant cet acte à une volonté de la gauche révolutionnaire de détruire la civilisation.

Profondément ému par le meurtre du jeune Elias, De Villiers dénonce la faillite de l’institution judiciaire, notamment la réforme "absurde" de la césure pénale. Il appelle à la suppression de cette réforme, ainsi que de l'excuse de minorité, pour instaurer des peines de prison effectives pour les mineurs. Il critique également la défaillance de l'institution scolaire et familiale, soulignant le manque de figures paternelles. De Villiers dénonce une société héritée des idées de Rousseau, où la réadaptation sociale prime sur la punition.

Enfin, l'émission aborde le "sentiment de submersion migratoire", un terme repris par François Bayrou. Philippe de Villiers critique la politique de l'immigration, tant légale qu'illégale, soulignant l'importance de l'assimilation plutôt que de l'intégration. Il plaide pour le respect de la mémoire commune comme condition sine qua non d'une immigration réussie. Il raconte une rencontre émouvante avec un Marocain musulman souhaitant s'approprier les héritages français. Il dénonce également l'utilisation de l'immigration par la gauche à des fins électorales, en rappelant l'affiche de campagne de François Mitterrand, "la force tranquille". De Villiers condamne le tournant de Jacques Chirac, avec son discours sur le "bruit et l'odeur", ainsi que l'identité heureuse de Alain Juppé.

L'émission se conclut par une référence à la Chanson de Roland, qu’il présente comme un acte fondateur de la France, née d'une langue et d’un imaginaire communs, et non d’une force militaire ou de la géographie.