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adn | INA | 13/09/2024
Raymond Devos, Valérie Lemercier, Bourvil, Louis de Funès… Dans «adn», l'émission de l'INA, le plus ch'ti des comiques raconte ses stars du rire préférées. Et se livre sur ses expériences personnelles qui l’ont inspiré.
Cela fait des décennies que Dany Boon fait rire la France entière avec ses sketchs et ses films. Mais qui fait rire Dany Boon ? Raymond Devos pour commencer, dont le sketch J'en ris j’en pleure ressemble à La déprime, celui qui l’a révélé au grand public. Pourtant, il se défend de s’en être inspiré. «Ce qui est drôle, c'est que je venais de me faire quitter quand j’ai fait ce sketch. Par une jeune femme chez qui j’habitais et qui travaillait comme pigiste chez "Vogue". J'étais chez elle donc il fallait que ce soit moi qui parte (…) Et le soir-même, j'ai écrit ce sketch de la déprime», se remémore-t-il. Il n’empêche, Devos a été une inspiration et même un mentor pour Dany Boon à tel point qu’il a parlé lors de ses obsèques ou plutôt lu un de ses textes dont il cite un passage : «Je me suis fait tout seul et je me suis raté… et si je devais tout refaire, je me raterais aussi bien», se remémore-t-il, ému.
Au cours de sa carrière, Dany Boon s’est aussi inspiré de Bourvil et De Funès. En les regardant s’amuser ensemble lors d’une séquence pendant le tournage du Corniaud en 1964, celui qui a démarré sa carrière en faisant du mime à Paris retient d’abord leur manière d’utiliser leur corps pour faire rire. De Fernandel, il retient également l’humour de terroir. «On a plus de facilité à faire rire avec son identité régionale», résume le plus célèbre des ch'tis. Pourtant, il fut un temps, bien avant le succès de Bienvenue chez les Chtis, où son accent était "mal vu" à Paris, raconte-t-il.
Dany Boon raconte s’être rendu compte bien après la sortie de son film, le plus vu de l’histoire du cinéma français, qu’il racontait finalement l'histoire de son père, immigré kabyle, tombé amoureux d’une ch'ti, sa mère. Cette dernière fut d’ailleurs reniée par sa famille pour s’être mariée avec son père. Aujourd’hui, il a pansé cette blessure grâce à sa popularité dans sa région : «Mon père avait été rejeté et moi, j’ai été accepté. C’est une belle réparation».
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Cela fait des décennies que Dany Boon fait rire la France entière avec ses sketchs et ses films. Mais qui fait rire Dany Boon ? Raymond Devos pour commencer, dont le sketch J'en ris j’en pleure ressemble à La déprime, celui qui l’a révélé au grand public. Pourtant, il se défend de s’en être inspiré. «Ce qui est drôle, c'est que je venais de me faire quitter quand j’ai fait ce sketch. Par une jeune femme chez qui j’habitais et qui travaillait comme pigiste chez "Vogue". J'étais chez elle donc il fallait que ce soit moi qui parte (…) Et le soir-même, j'ai écrit ce sketch de la déprime», se remémore-t-il. Il n’empêche, Devos a été une inspiration et même un mentor pour Dany Boon à tel point qu’il a parlé lors de ses obsèques ou plutôt lu un de ses textes dont il cite un passage : «Je me suis fait tout seul et je me suis raté… et si je devais tout refaire, je me raterais aussi bien», se remémore-t-il, ému.
Au cours de sa carrière, Dany Boon s’est aussi inspiré de Bourvil et De Funès. En les regardant s’amuser ensemble lors d’une séquence pendant le tournage du Corniaud en 1964, celui qui a démarré sa carrière en faisant du mime à Paris retient d’abord leur manière d’utiliser leur corps pour faire rire. De Fernandel, il retient également l’humour de terroir. «On a plus de facilité à faire rire avec son identité régionale», résume le plus célèbre des ch'tis. Pourtant, il fut un temps, bien avant le succès de Bienvenue chez les Chtis, où son accent était "mal vu" à Paris, raconte-t-il.
Dany Boon raconte s’être rendu compte bien après la sortie de son film, le plus vu de l’histoire du cinéma français, qu’il racontait finalement l'histoire de son père, immigré kabyle, tombé amoureux d’une ch'ti, sa mère. Cette dernière fut d’ailleurs reniée par sa famille pour s’être mariée avec son père. Aujourd’hui, il a pansé cette blessure grâce à sa popularité dans sa région : «Mon père avait été rejeté et moi, j’ai été accepté. C’est une belle réparation».
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