Deux jeunes algériens victimes d’une attaque terroriste à Bordeaux : le silence honteux de l’Algérie

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Published Apr 20, 2024

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : deux Algériens de 37 ans et 26 ans ont été victimes le jour de l'Aïd d'une agression au couteau à Bordeaux. Il s'agit d'une attaque terroriste aux motivations religieuses et fanatiques qui a fait un mort et un blessé. Malheureusement, les médias français comme les autorités françaises essaient de relativiser la portée et dimension terroriste de ce drame alors que les autorités algériennes n'ont même pas réagi à la mort atroce d'un citoyen algérien. Une attitude honteuse et déshonorante qui témoigne de l'indifférence affichée par le régime algérien à l'égard de nos compatriotes établis à l'étranger. Les deux victimes algériennes ont croisé mercredi soir, le jour de l'Aïd, la route d'un homme, un afghan bénéficiant du statut de réfugié en France, qui les a attaqués au couteau à Bordeaux, parce qu'ils buvaient tout simplement des bières le jour de l'Aïd autour d'une pièce d'eau située sur les quais de la Garonne face à la place de la bourse de Bordeaux. Les deux victimes sont originaires de la même localité, à savoir la commune Kaous dans la wilaya de Jijel. Il s'agit de deux sans-papiers, harragas algériens qui multipliaient les petits métiers pour envoyer de l'argent à leurs familles à Jijel. Si Saleh Kharat, 26 ans, a survécu, Daoud Bouach est lui décédé de ses blessures à l’âge de 37 ans. Les deux hommes ont reçu plusieurs coups de couteau après « un différend sur fond de consommation d’alcool durant le ramadan » avec l’assaillant, a expliqué la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, lors d’une conférence de presse jeudi. Ce dernier a été abattu par les policiers français, après avoir tenté de prendre la fuite. Rachid Bouach, surnommé « Daoud » l'infortunée victime est un Algérien de 37 ans décédé de ses blessures, après avoir reçu neuf coups de couteau. Un autre homme, un Algérien de 26 ans, Saleh Kharat, a reçu trois coups de couteau. Opéré en urgence, ses jours ne sont plus en danger. Entendu jeudi matin dans sa chambre d’hôpital, à l’aide d’un interprète en arabe, Saleh Kharat a expliqué que l’assaillant, « qu’il ne connaissait pas », s’était approché d’eux et leur avait reproché, « dans un français approximatif », de boire alors que c’était l’Aïd, fête qui marque la fin du ramadan pour les musulmans pratiquants. « Ça ne te regarde pas », lui ont répondu les deux victimes. L’assaillant leur a donné des coups de poing, avant de s’éloigner. Les deux hommes lui ont alors jeté des canettes de bière. L’agresseur a fait demi-tour pour revenir vers eux, a sorti « un couteau à cran d’arrêt » et les a poignardés mortellement. Explications.

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