Nedjim Bouizzoul (Labess), Mélanie Akkari, Taysir Batniji, Sarah Handala, Smaïl Chertouk

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Nedjim Bouizzoul (Labess), Mélanie Akkari, Taysir Batniji, Sarah Handala, Smaïl Chertouk au sommaire de #MOE 1/11/24

Mélanie Akkari est l’une des nouvelles voix de Matin Première en Belgique depuis fin août. Au menu de ses chroniques : la santé mentale, la journée sans voiture, les réseaux sociaux et akeed (bien sûr en libanais)... quelques clins d’œil au Liban qui lui est cher. Son humour incisif tape là où ça chatouille. À voir le 6 novembre (bientôt complet) et le 4 décembre, au Petit Kings Saint-Gilles à Bruxelles, qui lui porte bonheur, puisqu’elle y a remporté cette année le concours du Kings of Comedy Club. Deux soirées caritatives au profit de la Croix Rouge libanaise sont organisées aussi le 25 novembre à la Maison poème à Bruxelles et le 12 décembre à l’Eden le Centre culturel de Charleroi.

Pour ses 20 ans, Labess s’offre l’Olympia de Paris le 14 novembre prochain. Le groupe emmené par Nedjim Bouizzoul vient de sortir son cinquième album Dima Libre, où il trace une fois de plus une voie musicale singulière au-delà des frontières. Labess est actuellement en tournée au Maroc (2/11 : Casablanca (à guichets fermés) ; Rabat 3/11 ; Meknès 6/11 et Tanger 8/11). Quelques heures avant de retrouver la scène, Nedjim Bouizzoul est en visio de Marrakech.

Algérie, Grèce, Palestine, Liban, Macédoine du Nord ou encore Syrie… les allers et retours, les allers sans retours, jalonnent l’histoire des peuples de la Méditerranée. Quels types de liens gardons-nous avec la terre d’origine après l’avoir quittée ? La nouvelle exposition Revenir au Mucem, fort Saint-Jean à Marseille (jusqu’au 16 mars 2025) est le fruit du travail d’enquêtes-collectes de cinq équipes de chercheurs sur le thème « Retours et migrations en Méditerranée ». Parmi les artistes exposés : Taysir Batniji, ce natif de Gaza vit aujourd’hui en France. Le livre Revenir : expériences du retour en Méditerranée est également co-édité chez Anamosa et le Mucem. Sa série de photographies Au cas où #2 est à voir aussi en ce moment au Musée d’art contemporain de Lyon dans le cadre de la Biennale.

De la Tchichi au Dégoutage en passant par la Ben Familia et au Press... Les Algériens inventent des mots tous les jours, en mélangeant du français, de l’arabe et du kabyle. Les grands classiques et les dernières nouveautés se trouvent dans L’Algérie, tu l’aimes ou tu la kiffes ! (Abécédaire amusé de l’Algérie) aux éditions Day Z de Smaïl Chertouk et Sarah Handala (alias @BerbereWoman sur les réseaux sociaux).

[ Reportage Egypte ]
Les pyramides de Gizeh, toile de fond de l’art contemporain. Pour sa 4e édition, Art D'Égypte a réuni le meilleur des artistes d’Égypte, du Liban, de France, d’Inde et aussi de Corée. À découvrir jusqu'au 16 novembre. Pascale Achard.

[ Atmosphère ]
Les recommandations culturelles de la semaine :

Nedjim Bouizzoul : Le film Barbès, little Algérie d’Hassan Guerrar

Mélanie Akkari : La pièce Tako Tsubo du collectif Peta mise en scène par Alba Leszczynska

Un spectacle qui aborde les dialogues internes qui se passent face au deuil. À voir le 12 novembre au Théâtre Les Tanneurs à Bruxelles.

Taysir Batniji : L’exposition Arte Povera à la Bourse de Commerce à Paris

Jusqu’au 20 janvier 2025, la Collection Pinault présente plus de 250 œuvres historiques, contemporaines, issues de ce courant artistique italien des années 1960, entre héritage et influence.

Smaïl Chertouk : Le roman graphique Qui a tué Asmahan ? de Nadia Hathroubi-Safsaf (aux éditions Alifbata – dessins signés Laure Ibrahim)

Sous la forme d'un thriller politique, l'album retrace la vie de la diva énigmatique qui a traversé l'histoire du Moyen-Orient au XXe siècle.

Sarah Handala : Le livre Histoire de ma vie de Fadhma Aith Mansour Amrouche

Kabyle, chrétienne, femme, et surtout poète, Fadhma Amrouche a vécu l'exil toute sa vie : dès sa naissance en 1883, dans son propre pays, l'Algérie, puis pendant quarante années en Tunisie, enfin en Bretagne jusqu'à sa mort en 1967. Dans ce livre, elle raconte sa vie de femme et le destin des Kabyles, “tribu plurielle et pourtant singulière, exposée à tous les courants et pourtant irréductible, où s'affrontent sans cesse l'Orient et l'Occident, l'Algérie et la France, la Croix et le Croissant, l'Arabe et le Berbère, la montagne et le Sahara, le Maghreb et l'Afrique...”
Catégories
Films kabyles
Mots-clés
Melanie Akkari, Liban, Humour
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